Le 22 mars 2018, un appel national à la grève de la fonction publique a été initié par différents groupes syndicaux. Les cheminots laissent entendre que ce ne sera que le début d'une lutte prolongée, si le gouvernement ne cède pas d'ici là.
Les lycéens et étudiants, en lutte depuis quelques semaines, seront de la partie. C'est sur une multitude de fronts, portés simultanément à l'offensive, qu'un rapport de force contre le macronisme pourra s'engager.
Les coupes budgétaires dans la fonction publique, le remaniement du statut des cheminots, la privatisation de la SNCF, la sélection à l'université, la réforme du bac, le retour du service militaire, la chasse aux réfugiés, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaire, la baisse des APL, l’augmentation de la CSG, la suppression de l’ISF, les cadeaux fait aux plus riches, le projet de réforme de l’assurance chômage, de la formation professionnelle, la casse du code du travail, l’état d’urgence permanent (Loi anti-terroriste passé en octobre dernier) ...
C'est pour toutes ces raisons que nous serons dans la rue le 22 mars.
Il y a 50 ans, le 22 mars fut l'une des dates charnières de ce qui fera mai 68. Cette année, il ne s'agit pas de commémorer cet événement. On ne commémore que les choses mortes. Nous nous attacherons à faire résonner ses gestes, prolonger ses pratiques et emprunter les possibles qu'il avait joyeusement ouverts.
En ce sens, nous vous invitons à vous mettre en grève, à bloquer vos facs, vos lycées, les routes ce jeudi 22 mars et a rejoindre la manifestation à 14h30 porte de Paris.
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