Les Petits Polars de la Licorne, ce sont deux spectacles : "Sweet home" et "Macbêtes", présentés successivement dans une même soirée
>> SWEET HOME <<
(Sans états d’âme)
Texte : Arthur Lefebvre
Mise en scène et scénographie : Claire Dancoisne
Elle est sans âge et recluse depuis si longtemps dans l’ombre d’un banal immeuble. Elle en était la première habitante. Puis d’autres sont venus. Trop bêtes, trop sales, trop bruyants, trop nombreux, trop tout. Alors aujourd’hui, cet immeuble doit lui revenir. Son immeuble à elle seule, comme au premier jour, c’est décidé. De ce rêve absurde, elle va faire un rêve de grandeur et de solitude. Elle fera de son immeuble une citadelle, une place forte, un château désormais imprenable.
Impunément, elle part alors à la reconquête de son « royaume ». Faire place nette, chasser méthodiquement ces occupants illégitimes, éradiquer sans états d’âme la présence de ces voisins usurpateurs. Dans l’ombre de sa cuisine, la machine est en route. Elle invente sans vergogne stratégies, coups fourrés et coups bas pour provoquer l’exode massif. Rien de sa conquête ne sera laissé au hasard. Ses plans machiavéliques seront mis à exécution froidement pour servir son ascension vers les étages supérieurs. Jusqu’en haut, pour jouir de la vue, voir le ciel et sentir le soleil. Malgré les doutes, les obstacles et les contretemps chacun devra plier bagage et tous devront fuir. Seule enfin et maîtresse des lieux. Oui mais… pour combien de temps ?
>> MACBETES <<
(Les nuits tragiques)
Texte : Arthur Lefebvre d’après Macbeth de Shakespeare
Mise en scène, scénographie : Claire Dancoisne
Macbêtes, comme un polar au royaume des insectes. Tragique et dérisoire.
L’histoire d’un couple diabolique. D’un général et de son égérie prêts à tout, même et surtout aux pires exactions, pour conquérir un pouvoir qu’ils voudraient éternel, absolu, sans conteste. Un pouvoir usurpé, cruel, despotique et aveugle. Macbêtes et Lady M règnent en tyrans sur un peuple d’insectes grouillants, qu’ils dévorent en toute impunité mais qui n’en sont pas moins une sourde menace. Murmures, secrets d’état et perfidie n’ont ici d’autres échos que le bruissement des carapaces, le crissement des élytres et le craquement des mandibules…
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LES PETITS POLARS
Du 24 au 30 mars au Théâtre du Nord, (petite salle) à Lille
Résas >
http://bit.ly/billetterieTDN
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